S'il y a un organe à protéger en priorité, c'est bien le cerveau. Bien à l'abri à l'intérieur du crâne, le cerveau siège tel un roi sur nos neurones et notre organisme. Pour accomplir sa grande et noble tâche, il faut donc l'entretenir au mieux tout au long de sa vie. Il en va de nos capacités cognitives, de notre mémoire, mais aussi de nos capacités de régulation, de réflexe et d'adaptation ... En bref, ce qui fait de nous des êtres humains vigilants et pleins de ressources.
Comment entretenir ce monarque ?
Les exercices de réflexion mentale sont évidemment un bon moyen d’entretenir notre cerveau. Comme on le dit parfois en sciences, c’est la fonction qui crée l’organe. Cela dit, à quoi bon exercer son intelligence, sa mémoire... si par ailleurs, notre cerveau ne reçoit pas au quotidien la meilleure des nourritures ? Sans un apport d’oxygène régulier et suffisant, sans un équilibre de bons acides gras, sans minéraux et vitamines assimilables, qu’adviendrait-il à nos milliards de neurones ? Sans doute l’assurance d’une fin annoncée !
Il est donc primordiale de répondre à leurs besoins car rien de moins qu’une quarantaine de nutriments leur sont indispensables. Que nous soyons en pleine croissance, étudiants ou sportifs, au coeur d’une vie active ou bien retraité avec le souhait d’en profiter au mieux, nos neurones attendent que nous les traitions avec tous les égards qu’ils méritent.
A commencer par ...
De bons acides gras tout en équilibre !
Ce ne sont généralement pas les lipides qui manquent dans nos assiettes, mais plutôt leur équilibre. Le fameux ratio Oméga 6/Oméga 3, qui devrait être dans l’idéal, d’environ 4 Oméga 6 pour 1 Oméga 3. Aujourd’hui, c’est rarement le cas. Ce rapport peut même aller jusqu'à 20 fois plus d’Oméga 6 que d’Oméga 3. De nature pro-inflammatoire, les Omégas 6 en excès produisent à la longue des douleurs et des perturbations nocives à l’organisme. Intégrer quotidiennement des Oméga 3 dans notre alimentation fait donc partie de la solution.
On les trouve notamment dans les huiles de poissons des mers froides ou certaines huiles végétales, de première pression à froid, comme l’huile de lin, de noix, de chanvre ou de colza. Fragiles, elles doivent trouver leur place dans le réfrigérateur.
Ces acides gras essentiels existent aussi sous une forme encore plus assimilable : le DHA. C’est d’ailleurs la forme d’Oméga 3 la plus abondante dans le cerveau. En plus de soutenir, entre autres, nos fonctions cognitives, notre système de relation au monde comme le langage ou l’identification des visages, le DHA contribue également à la vascularisation cérébrale.
Un cocktail de nutriments pour les neurones : la spiruline
En dehors des bons acides gras, les neurones ont, comme la plupart de nos cellules, des besoins nutritionnels variés. Pour fonctionner correctement, elles doivent avoir en permanence à leur disposition des acides aminés dérivés des protéines alimentaires, des enzymes, des vitamines, notamment, celles du groupe B, des minéraux comme le magnésium, entre autres, ou encore le fer comme élément métallique.
Le cerveau et les neurones sont de gros consommateurs d’oxygène. Le rôle du fer est de le lui apporter en continu sur un plateau. Quant au magnésium, il agit à la fois sur le métabolisme énergétique et sur la capacité des neurotransmetteurs à transmettre l’influx nerveux.
Pourquoi la spiruline est-elle un super aliment pour nos neurones ?
Tout simplement parce qu’elle contient la grande majorité des composants nécessaires à leur nutrition. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’OMS a reconnu officiellement en 2015 la spiruline comme un moyen exceptionnel de lutter contre la malnutrition dans le monde. On le sait, la malnutrition affecte gravement le développement neurologique chez l’enfant et provoque des dommages sévères sur le fonctionnement physique et mental. C’est une des raisons pour laquelle, cette bienfaitrice humanitaire est largement conseillée chez la femme enceinte.
Des antioxydants pour une protection assurée
Pour garantir l’intégrité de nos neurones, dont les plus fragiles constituants sont les acides gras, il est capital de s’assurer qu’ils ne s’oxydent pas de façon excessive. Si cela se produit, on parle alors de stress oxydatif. Il est donc essentiel que notre organisme puisse maîtriser ce processus nocif. Les célèbres vitamines A, C et E ou certains oligo-éléments comme le cuivre et le zinc vont l’aider à assurer cette fonction protectrice.
Mais au-delà de ces antioxydants bien connus fournis notamment par une alimentation qui fait la part belle aux aliments crus (fruits, légumes, ...), il en existe beaucoup d’autres, tout aussi actifs, pour lutter contre cet excès de radicaux libres. Ce sont, par exemple, le ginkgo biloba, le rooïbos, l’astaxanthine, le Co-enzyme Q10 (Co-Q10), la quercétine ou encore la papaye fermentée pour n’en citer que quelques uns.
Cela dit, même bien protégés, il arrive parfois que nos neurones n’arrivent plus à suivre le rythme. Le stress, les responsabilités, les contraintes ... De nos jours, ce ne sont pas les situations qui manquent !
Boostons nos neurones en cas de besoin !
Sur une période de quelques semaines à plusieurs mois, nos neurones peuvent avoir besoin d’un coup de pouce. Non seulement en soutien mais aussi et surtout pour leur éviter d’abandonner la partie.
Que ce soit pour se préparer à passer un examen, quel qu’il soit, faire face à une surcharge de travail ou tout simplement lorsque nous percevons une baisse de performances, mère nature a généreusement mis à notre disposition toute sorte de moyens adaptés à chaque âge de la vie :
Les jeunes à partir de 15 ans
Booster la mémoire en vue des examens ou tenir face aux défis de l’entrée dans la vie active, les grands adolescents et les jeunes adultes ont tout intérêt à commencer à soutenir leur fonction hépatique avant de prendre des plantes pour stimuler leurs neurones.
Tout d’abord, prendre une tisane pour le foie pour bien démarrer la journée et le soir pour digérer vite et bien afin de bien s’endormir. C’est une bonne façon de garder le rythme et de récupérer. Ensuite, la prise d’une plante adaptogène comme l’éleuthérocoque est particulièrement indiquée car elle produit un effet stimulant sur le plan physique et mental tout en soutenant la mémoire. On peut aussi alterner l’éleuthérocoque avec de la gelée royale ou de la rhodiola. La rhodiola a des propriétés antioxydantes. De ce fait, elle améliore notamment la gestion de l'oxygène dans l'organisme.
Dans la force de l’âge
Pour être capable de nous adapter aux multiples défis qui se présentent dans nos vies régulièrement, maintenir nos capacités d’attention, de réflexion et de mémorisation au meilleur de leur forme n’est, pour ainsi dire, plus une option. Tout va si vite et pourtant il faut pouvoir répondre “présent “ au bon moment !
Parlons tout d’abord des plantes adaptogènes parce qu’elles apportent une réponse globale à l’organisme. Voici les plus réputées d’entre elles :
- la rhodiola, aux vertus équilibrantes notamment au plan nerveux, permet de diminuer la tension interne dans le corps. Elle augmente les capacités d’adaptation face au stress tout en favorisant la vivacité d’esprit et la mémoire par son action sur la gestion de l’oxygène.
- l’éleuthérocoqueet son côté stimulant à la fois sur le plan mental et sur le plan physique agit en réduisant les sensations de fatigue générale.
- le ginseng a de nombreux effets tonifiants sur les fonctions cérébrales comme la concentration et la mémorisation. En diminuant la nervosité et l’anxiété, le ginseng ramène de la vitalité dans l’organisme.
Garder ses neurones en bon état dès 50 ans
Les plantes qui conviennent bien à cette période de la vie sont le ginseng notamment lorsqu’il y a un manque d’énergie ou de la déprime. Par contre, s’il y a de la tension, le ginkgo biloba sera plus indiqué car il a une action sur la microcirculation, l’oxygénation et la régulation de la vascularisation cérébrale.
Autre plante intéressante qui nous vient de l’Ayurvéda : le Bacopa. Le bacopa nourrit et revitalise les cellules cérébrales, améliore la mémoire et favorise la concentration sans agir sur la vascularisation du cerveau.
De par sa grande tolérance et son effet équilibrant, la rhodiola convient bien à cet âge. Finalement, c’est une plante qui peut nous accompagner, de temps à autre, tout au long de la vie et ce dès l’âge de 15 ans. N’est-ce pas remarquable !
La Gelée royale qui ne demande aucune précaution particulière semble indémodable. Elle est toujours appréciée à cet âge pour ses propriétés à la fois nourrissantes et régulatrices..
Dans le cas où la fatigue mentale proviendrait d’un sommeil insuffisant ou pas assez réparateur, la combinaison Rhodiola et Griffonia s’avère très intéressante.
Et puis... un bol d’air et quelques pauses raviront nos neurones !
Pour bien fonctionner, nos neurones ont aussi besoin de s’oxygéner et de se ressourcer.
A défaut de pouvoir aller se promener dans la nature, ce qui reste le meilleur choix possible, il y a toujours la possibilité de trouver dans la journée des petits moments pour faire 5 à 6 grandes respirations profondes. Elles ramèneront instantanément de belles bouffées d’énergie que nos neurones s’empresseront d’utiliser.