Evitez le yoyo en redonnant du rythme à votre organisme ! Voici les maître-mots à destination des femmes qui souhaitent vivre en harmonie avec elles-mêmes, que ce soit avant ou après la ménopause ou bien face à un arrêt prolongé du cycle.
Avant la ménopause y a-t-il vraiment une pré-ménopause ?
A y regarder de plus près, cette période n’est-elle pas seulement l’expression d’un corps qui se cherche, qui a perdu ses repères, en se demandant : “je m’arrête ou je ne m’arrête pas ?”. Finalement, pour faire court : soit il y a un cycle, soit il n’y en a plus !
Vu sous cet angle, on peut imaginer que, même en prenant des plantes pour rééquilibrer la fonction hormonale aux environs de 50 à 52 ans, le cycle soit en fait naturellement sur le point de se terminer. Dans ce cas, les plantes équilibrantes atténueront les désagréments de cette phase transitoire. Ce qui est déjà en soi une très bonne chose !
Par contre, on pourrait se poser la question concernant des femmes plus jeunes à qui on parle déjà de pré-ménopause à l’âge de 38 ou 40 ans ! Et s’il s’agissait simplement d’un arrêt provisoire, dû à une sorte de “blocage” psycho-physiologique de la fonction qui ne demande qu’à reprendre du service pour peu qu’on l’aide à rétablir un bon rythme ?
Redonner du rythme au cycle menstruel bien avant la ménopause
Avant d’investiguer d’autres pistes, pourquoi ne pas commencer, au plus tôt, par équilibrer la physiologie hormonale en suivant les indications que Louise Lacey donne dans son livre “Lunaception” ?
Pour relancer l'équilibre du cycle menstruel, Louise Lacey recommande aux femmes de s’exposer au rayonnement lunaire pendant 5 jours (ou plutôt 5 nuits !) tous les 28 jours. Soit 2 jours avant la pleine Lune et 2 jours après.
Il suffit pour cela de choisir de laisser les volets entrouverts ou simuler la luminosité lunaire en plaçant une petite lampe de teinte blanche ou bleutée près du sol. Et de le refaire chaque fois que le rythme est à nouveau en perte d’équilibre.
En replaçant la femme au cœur des rythmes de la nature, Louise Lacey fait tout simplement preuve d’intuition féminine !
Parallèlement à cette méthode éminemment écologique, on peut aussi profiter des qualités d’une plante remarquable en la matière en tant que vrai régulateur des cascades hormonales : le Framboisier.
L’objectif d’harmonisation ne serait pas complet si on oubliait d’agir dans le même temps sur la fonction hépatique. Le foie a un rôle dans l’équilibre hormonal car il recycle les hormones usagées, notamment les œstrogènes.
Faire une cure de plantes hépatiques sera donc une approche très profitable.
Si la tendance physiologique est à la congestion, on choisira plutôt des plantes amères de qualité froide comme le Chardon-marie ou la Chicorée. Si, au contraire, la tendance est à la paresse hépatique, on optera pour des plantes toniques, plus chaudes comme le Romarin ou les feuilles de Boldo. Et si on ne sait pas trop, on peut prendre un mélange des deux !
Agir lorsque la pré-ménopause s’annonce
Pour une femme, quitter le cycle hormonal est souvent plus difficile que d’y entrer. Les déséquilibres physiologiques occasionnés par cette transition s’apparentent parfois à l’image d’une barque au milieu de la tempête. Ça ballotte dans tous les sens !
D’autant plus, s’Il y a eu des problèmes antérieurs d’irrégularité de cycle, de perturbation hépatique et circulatoire ou encore de troubles neuro-végétatifs (difficultés digestives, règles douloureuses, stress, épuisement...), les désagréments de la pré-ménopause risquent de s’exprimer de manière plus nette à ce moment-là.
Pour lisser les réponses de l’organisme autant que possible, il faut donc agir le plus globalement possible. D’une part, avec des plantes qui apporteront les éléments nutritifs de régulation hormonal telle que, par exemple, la Sauge ou le bourgeon d’Airelle pour leurs phyto-œstrogènes et le Gattilier ou le Yam pour leur action progestérone-like. Et d’autre part, avec des plantes qui agiront sur le côté spasmé des troubles comme l’Armoise ou la Verveine officinale. La verveine aura, en plus, comme le Framboisier, un effet sur la régularisation du cycle. Et, pour finir associer des plantes de la sphère hépatique et circulatoire comme l’Achillée, le Chardon-marie et la Vigne rouge.
Soutenir la fonction grâce à l’alimentation
De la même manière que la fonction nerveuse consomme une quantité significative de bons acides gras, la fonction hormonale qui lui est intimement liée en a, elle aussi, un besoin fondamental. Il faut donc commencer par s’assurer qu’un apport en huiles de 1ère pression à froid soit quotidien et qu’en plus la nature de ces huiles soit variée de façon à couvrir les différents besoins en oméga 3 notamment.
Pour une bonne hydratation de la peau et des muqueuses, l’eau n’a pas de rivale en la matière. Boire entre 4 et 6 bons verres d’eau par jour est généralement une bonne moyenne. Et si c’est difficile pour certaines, choisissez l’eau de coco.
Finalement, la clé de l'équilibre hormonal, gage de bien-être et de vitalité, se trouve à la portée de la plupart des femmes. Suivez simplement votre intuition et le bon sens de la nature fera le reste !