Dans nos régions tempérées, nous devons composer avec les alternances d’une saison chaude, l’été, et d’une saison froide, l’hiver. A chaque alternance de saison, nos organismes doivent s’acclimater à ces changements périodiques. L’adaptation doit se faire à un moment donné au cours du printemps, et à un autre moment donné au cours de l’automne. Nos organismes ont des variables d’ajustement d’ordre physiologique : la réserve en graisse, l’activité thyroïdienne… Mais on peut aussi stimuler d’une façon plus ciblée notre corps ponctuellement à cette période. Un temps précis, le temps d’une cure… La cure dépurative.
Ces périodes ne doivent être ni trop courtes, ni trop longues. Même si le printemps dure trois mois, il ne signifie pas qu’il faille faire une cure dépurative durant trois mois… Et idem à l’automne.
Il y a des indicateurs naturels qu’il faut savoir repérer qui nous indiquent le bon moment, et il est fonction de notre environnement immédiat. Car il n’est pas gravé dans le marbre d’un calendrier perpétuel et c’est tant mieux.
Aujourd’hui, intéressons-nous au printemps seulement, et aux signes à reconnaître nous indiquant que la cure dépurative au sortir de l’hiver est à programmer bientôt.
1- D’abord, regardez l’augmentation des températures et combinez votre jugement entre le réchauffement progressif et la durée du jour qui s’allonge. Avant fin février, la durée du jour est clairement trop faible pour commencer sa cure, même s’il fait doux. Mais en mai, ça sera déjà un peu trop tard…
2- Enfin, si vous habitez à la campagne, observez les signes de réveil de la nature. Quelques abeilles sont déjà de sortie et viennent visiter les premiers pissenlits en fleurs ? Vous avez repéré, sur les sols calcaires où elles se plaisent, les premières asperges sauvages ? Ces signes donnent le signal qu’on peut commencer la cure.
Pourquoi se dépurer à l’arrivée du printemps ?
Nos aïeux, dans certaines régions de France, et il y a encore moins de 300 ans, pouvaient mourir de faim lors d’hivers rigoureux. A la fonte des neiges, les premières pousses étaient accueillies avec joie et recherchées avec avidité. Des études ethnobotaniques menées dans les campagnes des pays nordiques ont mis en évidence qu’à cette époque, certaines personnes vivant en milieu rural difficile avaient un réel savoir quant aux ressources végétales exploitables bien au-delà de nos connaissance d’aujourd’hui… Et leur permettait de traverser l’hiver ! Heureusement, de nos jours, nous n’en sommes plus là.
Pendant l’hiver, notre corps doit lutter contre le froid. Il va donc consommer ses réserves de graisse d’une part, et faire appel à des ressources alimentaires riches en calories d’autre part. Et ce métabolisme hivernal entraîne une accumulation de toxines à certains endroits du corps, selon les prédispositions de chacun. Évidemment, toutes proportions gardées, ces accumulations sont faibles au regard des capacités d’élimination du corps. Certains diront, science matérialiste à l’appui, que ce n’est pas prouvé… Et quelque part, ils auront malheureusement raison. Alors, que leur répondre ? Tout simplement de faire l’essai d’une cure dépurative de printemps…
Souvent cette phase correspond à la période du Carême. Ou plus exactement s’intègre dans cette longue période du Carême. Car peu de personnes feront une cure dépurative durant ces 40 jours. Ça serait excessif.
Choisissez au maximum trois semaines, et au minimum 10 jours. Durant ces 10 à 21 jours, réduisez si possible les excitants comme le café, la cigarette, l’alcool, mais aussi freinez votre consommation de fromages et de produits riches en graisses si vous avez tendance à en manger beaucoup.
Accompagnez cet effort par la consommation de la tisane dépurative, chaude ou froide, que vous prendrez le soin de boire dans la journée. Surtout pas le soir. L’idéal est de la finir avant le coucher du soleil.
Que constaterez-vous comme effet ?
* D’abord un impact amusant sur l’aspect des urines. Celles-ci devraient être plus fréquentes au cours de la journée, et même supprimer une miction nocturne si vous êtes sujet à ce phénomène. De plus, vous constaterez que les urines sont plus foncées, car elles témoignent d’une meilleure élimination des toxines.
* Ensuite, une modification du transit. Celui-ci devrait être plus régulier, et tendre vers l’envie d’aller à la selle deux fois par jour. Chez certains, ce sera donc un effet modérateur, chez d’autres un effet stimulant.
* Enfin, un effet plus global sur la vitalité. C’est-à-dire que dans les semaines qui suivent, se ressentent habituellement un meilleur sommeil, une plus grande capacité à faire face au stress du quotidien, et une plus grande aptitude au travail physique autant qu’intellectuel. En résumé, et en d’autres mots, tout simplement une meilleure forme…
A quels organes la tisane dépurative s’adresse ?
Dans sa globalité, elle stimule les fonctions urinaire, hépatique et intestinale. Par voie de conséquence elle améliore la circulation sanguine (aussi bien artérielle que veineuse) et lymphatique, favorise une meilleure oxygénation de tous les organes et apporte donc un effet positif sur l’activité cérébrale et musculaire notamment.
Dans le mélange, toutes les plantes présentes ont un effet sur au moins deux de ces trois organes : foie, reins, intestins. C’est le choix de certaines plantes et non d’autres (on aurait pu choisir, l’artichaut, la bardane, la reine des prés …) et la recherche d’une synergie de leurs effets qui feront la force de ce mélange…
Bonne dégustation et surtout bonne forme après !
Ces périodes ne doivent être ni trop courtes, ni trop longues. Même si le printemps dure trois mois, il ne signifie pas qu’il faille faire une cure dépurative durant trois mois… Et idem à l’automne.
Il y a des indicateurs naturels qu’il faut savoir repérer qui nous indiquent le bon moment, et il est fonction de notre environnement immédiat. Car il n’est pas gravé dans le marbre d’un calendrier perpétuel et c’est tant mieux.
Aujourd’hui, intéressons-nous au printemps seulement, et aux signes à reconnaître nous indiquant que la cure dépurative au sortir de l’hiver est à programmer bientôt.
1- D’abord, regardez l’augmentation des températures et combinez votre jugement entre le réchauffement progressif et la durée du jour qui s’allonge. Avant fin février, la durée du jour est clairement trop faible pour commencer sa cure, même s’il fait doux. Mais en mai, ça sera déjà un peu trop tard…
2- Enfin, si vous habitez à la campagne, observez les signes de réveil de la nature. Quelques abeilles sont déjà de sortie et viennent visiter les premiers pissenlits en fleurs ? Vous avez repéré, sur les sols calcaires où elles se plaisent, les premières asperges sauvages ? Ces signes donnent le signal qu’on peut commencer la cure.
Pourquoi se dépurer à l’arrivée du printemps ?
Nos aïeux, dans certaines régions de France, et il y a encore moins de 300 ans, pouvaient mourir de faim lors d’hivers rigoureux. A la fonte des neiges, les premières pousses étaient accueillies avec joie et recherchées avec avidité. Des études ethnobotaniques menées dans les campagnes des pays nordiques ont mis en évidence qu’à cette époque, certaines personnes vivant en milieu rural difficile avaient un réel savoir quant aux ressources végétales exploitables bien au-delà de nos connaissance d’aujourd’hui… Et leur permettait de traverser l’hiver ! Heureusement, de nos jours, nous n’en sommes plus là.
Pendant l’hiver, notre corps doit lutter contre le froid. Il va donc consommer ses réserves de graisse d’une part, et faire appel à des ressources alimentaires riches en calories d’autre part. Et ce métabolisme hivernal entraîne une accumulation de toxines à certains endroits du corps, selon les prédispositions de chacun. Évidemment, toutes proportions gardées, ces accumulations sont faibles au regard des capacités d’élimination du corps. Certains diront, science matérialiste à l’appui, que ce n’est pas prouvé… Et quelque part, ils auront malheureusement raison. Alors, que leur répondre ? Tout simplement de faire l’essai d’une cure dépurative de printemps…
Souvent cette phase correspond à la période du Carême. Ou plus exactement s’intègre dans cette longue période du Carême. Car peu de personnes feront une cure dépurative durant ces 40 jours. Ça serait excessif.
Choisissez au maximum trois semaines, et au minimum 10 jours. Durant ces 10 à 21 jours, réduisez si possible les excitants comme le café, la cigarette, l’alcool, mais aussi freinez votre consommation de fromages et de produits riches en graisses si vous avez tendance à en manger beaucoup.
Accompagnez cet effort par la consommation de la tisane dépurative, chaude ou froide, que vous prendrez le soin de boire dans la journée. Surtout pas le soir. L’idéal est de la finir avant le coucher du soleil.
Que constaterez-vous comme effet ?
* D’abord un impact amusant sur l’aspect des urines. Celles-ci devraient être plus fréquentes au cours de la journée, et même supprimer une miction nocturne si vous êtes sujet à ce phénomène. De plus, vous constaterez que les urines sont plus foncées, car elles témoignent d’une meilleure élimination des toxines.
* Ensuite, une modification du transit. Celui-ci devrait être plus régulier, et tendre vers l’envie d’aller à la selle deux fois par jour. Chez certains, ce sera donc un effet modérateur, chez d’autres un effet stimulant.
* Enfin, un effet plus global sur la vitalité. C’est-à-dire que dans les semaines qui suivent, se ressentent habituellement un meilleur sommeil, une plus grande capacité à faire face au stress du quotidien, et une plus grande aptitude au travail physique autant qu’intellectuel. En résumé, et en d’autres mots, tout simplement une meilleure forme…
A quels organes la tisane dépurative s’adresse ?
Dans sa globalité, elle stimule les fonctions urinaire, hépatique et intestinale. Par voie de conséquence elle améliore la circulation sanguine (aussi bien artérielle que veineuse) et lymphatique, favorise une meilleure oxygénation de tous les organes et apporte donc un effet positif sur l’activité cérébrale et musculaire notamment.
Dans le mélange, toutes les plantes présentes ont un effet sur au moins deux de ces trois organes : foie, reins, intestins. C’est le choix de certaines plantes et non d’autres (on aurait pu choisir, l’artichaut, la bardane, la reine des prés …) et la recherche d’une synergie de leurs effets qui feront la force de ce mélange…
Bonne dégustation et surtout bonne forme après !