Face au stress, nos chers bambins sont de véritables éponges. Comment faire pour leur épargner ses méfaits ? Peut-être en écoutant la voix de la nature, encore plus que celle de la raison...
Les enfants d'aujourd'hui...
Tous les parents vous le diront, la majorité des enfants d'aujourd'hui sont stressés. Cela peut affecter leur quotidien avec des hauts et des bas qu'infligent la situation familiale, sociale ou même l'actualité. Mais il y a plus grave : on estime que plus de 30 % des enfants de 6 à 18 ans sont lourdement affectés par le stress. Certains d'entres eux sont sujets à l'insomnie, à l'anxiété, à la phobie scolaire et même aux TOC ou à la dépression. D'autres sont même victimes de burn out, une situation jusqu'alors réservée à l'adulte. Ces situations demandent bien sûr un accompagnement spécifique avec des professionnels.
Fort heureusement, le stress n'est pas toujours aussi envahissant et il se manifeste par des peurs trop fréquentes, des somatisations au ventre ou sur la peau, un manque d'appétit ou une difficulté à s'endormir. Dans ces cas, on peut souvent apaiser nos chérubins grâce à une approche globale et préventive.
Bien manger pour bien gérer son stress
Une alimentation inadéquate peut surcharger la fonction hépatique, encore fragile chez les enfants. D'autant plus que celle-ci est étroitement liée avec le système nerveux. C'est d'ailleurs l'origine de l'expression « se faire de la bile » lorsqu'on est inquiet. Pour commencer, attaquons-nous aux deux sacro-saint aliments modernes que les enfants consomment souvent allègrement :
· Les produits laitiers, surtout de vache. A leur propos, la voix de la raison n'est pas forcément celle que l'on croit. En effet, les études scientifiques démontrent qu'ils sont inadaptés pour la santé humaine. Trop riche en graisses, ils surchargent le foie. Le lactose déséquilibre la flore intestinale, là où sont synthétisées les vitamines du groupe B, indispensables pour l'équilibre nerveux. Enfin, la caséine du lait fragilise la muqueuse de l'intestin qui pourra laisser passer des éléments indésirables dans le circuit sanguin et perturber les fonctions nerveuses. C'est le cas de la protéine de gluten pointée du doigt dans certaines maladies nerveuses.
· Les sucres raffinés perturbent immanquablement la glycémie de l'enfant. Ils provoquent un stress physiologique qui les fatigue et les rend à cran, et aussi accros ! Bannissez les sodas, à fortiori ceux qui contiennent de la caféine ou des édulcorants de synthèse, et gardez les friandises pour des évènements exceptionnels.
Remettre à leur juste place ces aliments dans l'alimentation de l'enfant (laissez-les au supermarché !) peut déjà apporter des changements significatifs assez rapidement. Ce peut être plus simple qu'il n'y paraît. Proposez-leur par exemple des boissons végétales que vous aurez goûtées préalablement, beaucoup sont excellentes. Et faites-leur découvrir les fruits secs ou des bons fruits mûrs variés. En complément, pensez aux trésors de la nature...
Dame nature est là pour le stress des enfants !
Les enfants grandissent ce qui nécessite des besoins importants en nutriments. Mais les déséquilibres alimentaires et les stress psychologiques entraînent systématiquement des carences, notamment en minéraux divers. Ceux-ci sont pourtant indispensables pour leur équilibre nerveux. On pense au magnésium mais c'est plutôt un pool minéral qui vient à manquer. Proposez-leur des cures alternées de pollen frais, d'eau de mer hypertonique en ampoule et de spiruline. Cette dernière contient également des acides aminés essentiels qui seront profitables pour leur croissance. Elle aide aussi au maintien d'un taux de sucre normal.
La tisane hépatique est souvent très bien appréciée par les enfants jeunes et même les ados pour son bon goût. Elle complètera l'approche de terrain proposée ici.
L'escholtzia est un bon soutien pour leur bien-être physique et mental. Il améliore également la qualité du sommeil naturel.
Enfin, pensez au merveilleux élixirs du Dr Bach pour le domaine émotionnel. Hormis le remède de secours qui peut convenir dans toute situation de « crise », le choix doit être éclairé par une lecture ou les conseils d'un praticien.