Faut-il encore le rappeler ? Toutes les études sérieuses attestent que la consommation de lait animal n'est pas bonne pour la santé ! Mais on a beau le savoir, se défaire des sacro-saints produits laitiers n'est pas toujours commode. Êtes-vous accros aux laitages ?
Une dépendance vitale
Comment ne pas être dépendant à une « drogue » reçue dès le berceau ? Bien sûr à ce stade, il ne s'agit pas de drogue mais d'un aliment vital pour le nourrisson. C'est ce qui le fait vivre et grandir dans l'attente de sa première dentition. Et il en est de même pour tous les mammifères. Quantité de bonnes choses passent à travers ce lait : des protéines pour sa croissance, des lipides pour son cerveau, des immunoglobulines pour le protéger des maladies, du sucre sous forme de lactose mais aussi beaucoup d'amour. Toutes ces nourritures créent une sensation de bien-être intense et tissent un lien précieux entre la maman et son bébé. Ceci est indispensable à l'équilibre physique et psychologique de l'enfant. Et après ?
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Une vie au biberon
Dès que l'enfant peut mastiquer avec ses belles dents de lait, notez l'expression assez parlante, l'apport du lait maternel perd petit à petit son caractère incontournable. Physiologiquement parlant, le petit d'homme n'a plus un besoin absolu de lait, au même titre que le petit veau ou le chevreau qui cessent de téter progressivement à la mesure de sa capacité à brouter l'herbe fraîche.
Mais les instances de santé publique par leurs recommandations et la propagande du « 3 à 4 produits laitiers par jour », entretiennent ce lien de dépendance de façon artificielle avec des laits provenant d'autres espèces, notamment celui de la vache.
Pourtant beaucoup ne les supportent pas et souffrent de troubles ORL chroniques, très fréquent chez les enfants, d'eczéma puis plus tard d'ostéoporose ou d'arthrose. Enfin un jour, c'est un thérapeute ou une lecture éclairée qui oriente sur la solution d'arrêter les laitages. Pour certains, le sevrage est facile, d'autres peinent à s'en défaire.
Se défaire du lien des laitages
Lorsque le sevrage des produits laitiers semble difficile voire insurmontable, il est important de se poser trois questions importantes :
· Quel lien j'entretiens, ai-je entretenu ou perdu avec ma mère, elle qui m'apportait sécurité et bien-être ?
· Suis-je également dépendant des aliments sucrés ? Dans ce cas, le lactose est associé à une dépendance globale au sucre. Vérifiez alors que vous ne souffrez pas de candidose, un déséquilibre de la flore intestinale qui appelle le sucre.
· Ai-je peur de manquer de calcium ? Si c'est le cas, il faut alors à tout prix vous rassurer et connaître les vraies bonnes sources assimilables.
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L'essentiel est-il dans le lait ?
Non, l'essentiel du calcium, entre autres, est bel est bien dans les végétaux. Les plus riches étant ceux à feuilles vertes, persil en tête, que vous pouvez mettre à l'honneur à votre table. Pensez également aux graines de sésame ou aux amandes qui en sont riches. L'important n'est pas la quantité de calcium présente, comme on veut nous le faire croire dans les laitages, mais dans le potentiel d'assimilation qui est bien supérieur pour les végétaux.
Une fois rassuré, commencez par éliminer les laitages à base de lait de vache qui sont les plus néfastes pour notre santé.
Pensez ensuite à faire une cure de ferments lactiques qui contiennent des lactobacilles, éléments importants de notre flore intestinale.
Enfin, un drainage hépatique est souvent intéressant pour retrouver goût à l'alimentation saine : des aliments simples, non transformés, riche en végétaux et avec une quantité limitée de produits animaux. Pour ce faire, la tisane bien-êtreou la tisane dépurative pourront être utiles.
Commentaires
L’article élude le + primordial. Ce n’est pas le lien à la mère qui rend accro mais la caséine (protéine du lait) elle est hautement addictive. La caséine est aussi très présente dans le fromage. Ce fameux fromage qui rend les gens accro.
Bref dommage de psychanalyser qqchose de scientifique.
La caséine est pro inflammatoire et bien plus que le lactose.
Bonjour Mme,
Votre remarque est juste, nous n’avons pas parlé des protéines du lait que sont les caséines. Effectivement, les caséines ont un rôle important dans ce phénomène car au cours de la digestion et de leur dégradation par certaines de nos enzymes digestives, elles vont donner des casomorphines qui ont une action directe sur notre système nerveux.
Cela dit, je me permets de rappeler que la psychanalyse est une discipline scientifique faisant partie des sciences humaines et sociales, qu’il serait dommage de négliger ou de dénigrer. D’autant plus dans cette réflexion sur le lien entre la consommation de lait et la figure maternelle.